Comme toutes les politiques publiques, les campagnes de prévention s’appuient de plus en plus sur les nouvelles technologies, par souci d’efficacité ou de coût. Dans le même mouvement, les usages des citoyens évoluent : de plus en plus de Français utilisent les outils numériques pour s’informer ou entretenir leur santé. Et si Internet regorge d’informations à la fiabilité très inégale, une majorité d’entre eux fait tout de même confiance aux outils numériques de prévention et de santé.
Des campagnes de prévention connues et utiles
Les grandes campagnes de prévention (hygiène, alimentation, tabac, etc.) sont globalement connues (84 %). Les Français jugent par ailleurs les actions de prévention de l’État simples à appliquer (82 %) et utiles (78 %). En outre, pour plus de deux Français sur trois, les mesures préventives favorisent la réduction des dépenses de santé et du déficit de l’assurance maladie. Ainsi, le maintien à domicile et l’intensification des campagnes de prévention permettraient de réduire les coûts pour plus de 90 % des personnes interrogées.
Renforcer la prévention grâce aux outils numériques
62 % des personnes interrogées se déclarent prêtes à utiliser les outils numériques de prévention pour se maintenir en bonne santé. Un quasi-plébiscite qui s’explique surtout par le besoin d’information, l’aspect peu onéreux de ces solutions et leur simplicité. Point marquant : ils sont même 70 % à accepter de payer pour les utiliser, pour un montant moyen de 14,40 euros mensuels. Le niveau de notoriété des outils numériques de prévention semble bien établi, qu’il s’agisse des jeux vidéo pour pratiquer du sport (80 %), les applications pour travailler sa mémoire (75 %), ou encore des sites Internet d’information (74 %). Ainsi, 52% des personnes interrogées déclarent les avoir déjà essayés, notamment les femmes (56 %), les 25-34 ans (57 %) ou les malades chroniques (60 %).
La confiance dans les informations de prévention disponibles en ligne varie selon les sources, l’État restant la source la plus crédible pour 59 % des personnes interrogées, devant les sites associatifs (50 %).
Enfin, 80 % des personnes interrogées considèrent que la consultation du dossier médical en ligne par les médecins est utile. Des résultats encourageants, qui montrent combien les liens entre prévention, santé et numérique forment un important levier de performance pour l’action publique.
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http://bit.ly/1lN4Ecu
Voir l’interview de Laurence Lafont sur acteurs publics TV