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Cloud computing, à nouveau cycle, nouveaux rêves - Tribune de Bernard Ourghanlian


Depuis ses débuts héroïques, l’industrie informatique nous a habitués à se réinventer en faisant de nouveaux “rêves”. Le “Cloud computing” constitue la 5e génération de ces rêves après le “mainframe”, le client-serveur, le Web et les architectures orientées services, chacun de ces rêves venant supplanter le précédent sans toutefois le remplacer complètement.

Un concept pour plusieurs réalités 
Si le terme “nuage” fait référence à la façon dont on représente Internet, il n’est pas facile de donner une définition rigoureuse du “Cloud computing”. Pour le Burton Group c’est “l’ensemble des disciplines, technologies et modèles commerciaux utilisés pour délivrer des capacités informatiques sous la forme d’un service à la demande”. Quant au NIST, il le décline en trois modèles de service (SaaS, PaaS, IaaS) et quatre modèles de mise en œuvre : le “Private cloud”, propriété ou location de l’entreprise, le “Community cloud”, partagé pour une communauté spécifique ou un gouvernement par exemple, le “Public cloud” disponible sur Internet, et enfin l’“Hybrid cloud”, composition de deux ou plus formes de “nuages”. Le “Cloud computing” doit donc être considéré comme un continuum de solutions techniques et de modèles commerciaux qui se complètent au lieu de s’opposer.

Pourquoi un tel engouement pour le “Cloud computing” ?
Le Cloud présente trois éléments nouveaux : l’impression de disposer de ressources de traitement en quantité infinie, la suppression de l’investissement initial et enfin la possibilité de payer pour l’utilisation de ressources sur une base temporelle très courte, à la journée ou à l’heure.

Éclaircir les nuages
Mais si le “Cloud computing” offre un potentiel considérable d’efficacité, d’économies et d’innovation pour les entreprises ou pour l’État, certains obstacles s’opposent à une généralisation de cette approche. Parmi ceux-ci, les questions légitimes concernant le respect de la vie privée ou la sécurité des données stockées dans le “nuage”. Sans oublier ceux relatifs à la souveraineté, car il n’existe pas de frontière dans le ciel pour les “nuages”, contrairement à ce qui existe sur terre.
Pour surmonter ces obstacles, les fournisseurs de service doivent être davantage transparents et permettre la réalisation d’audits externe. L’état, quant à lui, doit mettre en œuvre les éléments juridiques et réglementaires permettant de garantir et d’encourager cette transparence. Enfin la promesse du “nuage” fera long feu si l’industrie ne sait promettre que du court terme. Qui sautera le pas si on ne lui propose que du tout ou rien ? Qui confiera une partie de son patrimoine informationnel, sans garantie de pouvoir un jour faire marche arrière ? Qui prendra un pari attractif mais précurseur, sans véritable relation partenariale avec celui qui lui fournira ce service ? Pour que les “nuages” puissent enfin délivrer leurs promesses, irriguer les systèmes d’information publics et privés de leur pluie d’économie et de souplesse et devenir un tremplin pour les jeunes pousses du numérique, il reste à clarifier leur horizon. Alors le “Cloud computing” aura bel et bien défini une nouvelle frontière pour les années à venir. Bernard Ourghanlian
directeur technique et sécurité, Microsoft

Publiée dans acteurs publics n°64 – Mai 2010

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