Le saviez – vous ? Les systèmes d’information ont généré autant de données en 5 ans que depuis les débuts de l’ère de l’informatique.
On sait effectivement que les nouveaux modes d’usage et la création native de documents numériques (bureautique, facturation, documents officiels, imagerie médicale…) participent lourdement de cette tendance. Le processus de dématérialisation de documents (Payes, factures) et les politiques de modernisation des services proposés à l’usager (télé-déclarations, guichet unique) y contribuent également.
Face à cette situation, les services informatiques adoptent souvent la même attitude : « Le disque n’est pas cher, étendre mes volumes de stockage n’est pas un investissement fort », ou bien « Je ne sais pas quelle information je peux supprimer, on me dit que tout est important », et enfin « Les services de type Cloud m’offrent un stockage illimité réglé à l'usage »
La pratique démontre cependant que la gestion et l’administration de ces systèmes, toutes dépenses confondues, représentent un coût annuel moyen de 4500 euros par To de données. Par exemple, l’accroissement des volumes de données nécessite des solutions connexes de sécurisation et de disponibilité de l’information pour accéder à celles-ci à tout instant.
Principales conséquences de ces pratiques :
- Augmentation des coûts : Au-delà du simple To acheté, c’est tout un ensemble de coûts directs et indirects qui sont générés
- Consommation de temps : Celui passé par les équipes IT à déployer, maintenir et assurer la sécurité des infrastructures et celui des agents à rechercher et exploiter l’information utile
- Aggravation du risque : Devenu réel de perdre ou de se faire dérober des données (pertes financières, réputation)
Et pourtant, en prenant du recul, on peut rapidement évaluer les données stockées qui ont une faible, voire aucune, valeur ni métier ni légale, et bâtir une stratégie de sauvegarde qui s’appuie sur :
L’analyse fine des données, critères d’âge, d’utilisation ou d’accès qui permet de bâtir un plan de conservation concret
L’application d’un plan pour créer un cycle de vie complet des données depuis leur production jusqu’à leur destruction tout en respectant de hauts niveaux de service
Le respect de processus et procédures détaillées pour mesurer concrètement les gains obtenus et de devenir prédictif plutôt que réactif dans la gestion des données.
Trois conseils pour reprendre le contrôle de son patrimoine informationnel en réduisant les coût et en assurant sa sécurité.
Laurent MARTINI
Country Director, Veritas France - laurent_martini@symantec.com
