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Des cadres territoriaux plutôt en phase avec le sens de leur mission

La quasi-totalité des dirigeants de collectivités, interrogés dans le cadre d’une récente étude, trouvent leurs missions intéressantes, voire passionnantes et en phase avec leurs valeurs. Ils assurent également se sentir utiles.

La perte de sens au travail apparaît comme LA thématique qui revient, sans cesse dans les débats, en particulier lorsque l’on parle de la fonction publique. Afin d’en mesurer les éventuels impacts, PublicEthiConseil, spécialisé dans la qualité de vie et des conditions de travail dans les organisations publiques, a interrogé, dans le cadre d’une première phase d’étude, 119 dirigeants territoriaux autour de cette éventuelle perte de sens au travail des managers publics.

Pour ce premier volet, les managers ont été interrogés sur la manière dont ils appréhendaient leur travail et le sens qu’ils y mettaient. Il en ressort en premier lieu que la quasi-totalité, soit 92,4 % des managers dirigeants territoriaux interrogés trouvent leurs missions intéressantes, voire passionnantes, seuls 16,8 % sont amenés à faire des choses qu’ils désapprouvent. Ce qui montre que les dirigeants territoriaux semblent plutôt en phase avec leurs missions. L’enquête révèle également que 45,4 % des professionnels interrogés trouvent qu’il y a un écart important, voire très important entre le travail prescrit et le travail réel, et enfin autre indicateur plutôt positif, 63,8 % estiment qu’il y a peu, voire aucune décision ni pratiques contraires à leurs valeurs personnelles. Le sens du service public semble également toujours bien présent dans la perception que les dirigeants territoriaux peuvent avoir de leurs missions. 89 % des personnes interrogées ont le sentiment de faire quelque chose d’utile aux autres, même si 21 % peuvent avoir tendance à s’ennuyer.

Les valeurs du service public toujours bien présentes

Dernier enseignement intéressant, 81,5 % éprouvent un peu voire beaucoup de fierté du travail bien fait, tandis que 25 %, tout de même, se sentent « plus ou moins exploités ». Les premières données et réponses obtenues dans le cadre de cette enquête ont permis de dresser un portrait-robot du dirigeant territorial. Celui-ci semble ainsi jouir d’une certaine liberté d’expression avec un libre arbitre et une liberté d’expression encouragés. Il semble également que les décisions prises par les organisations sont systématiquement guidées par l’intérêt général avec un respect des valeurs du service public.

Ce portrait-robot fait aussi état d’une adéquation entre la vision que le dirigeant territorial peut avoir de son métier et la pratique sur le terrain. Il se sent considéré dans son expertise avec des compétences et avis souvent respectés. Enfin les règles, normes et procédures qui régissent leur activité semblent assez justes. Petite réserve néanmoins, un écart entre la décision et l’exécution persiste avec des différences constatées entre le travail prescrit et le travail réel. "L’enquête semble confirmer que la perte de sens évoquée de ci de là, en particulier dans les emplois publics, les cadres en l’espèce, n’impactent pas autant les dirigeants territoriaux que d’autres fonctions dans les structures territoriales", analysent les auteurs de l’étude.

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