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Fonction publique : Stanislas Guerini bataille ferme pour conserver un ministère de plein exercice

Selon les informations d’Acteurs publics, le ministre sortant refuse que le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques devienne un ministère délégué au sein du gouvernement Attal. Les arbitrages quant au sort du portefeuille de la Fonction publique et de la Réforme de l’État devraient être rapidement rendus. La réforme amorcée par Stanislas Guerini reste en tout cas toujours au menu de l’exécutif.

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques du gouvernement Borne, conservera-t-il un ministère de plein exercice ?

La fonction publique et la réforme de l’État vont-elles finalement conserver un ministère de plein exercice ? Alors que ce double portefeuille est pour le moment absent de la composition du gouvernement de Gabriel Attal – ce qui n’a pas manqué d’être critiqué, notamment par les syndicats – le ministre sortant, Stanislas Guerini, bataille en ce moment pour que la fonction publique continue à disposer d’un ministère dédié, a appris Acteurs publics.

Stanislas Guerini a en effet refusé la proposition qui lui a été faite que le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques devienne un ministère délégué. Et ce notamment “au vu des enjeux pour la fonction publique et la transformation de l’action publique”, raconte une source d’Acteurs publics, en référence notamment à la nouvelle loi de réforme de la fonction publique sur laquelle Stanislas Guerini a commencé à travailler et qui devait être présentée au mois de février. 

Une réforme toujours au menu de l’exécutif 

Selon cette même source, les choses resteraient assez ouvertes s’agissant de l’avenir du portefeuille de la Fonction publique et de la Réforme de l’État et donc de celui de Stanislas Guerini, macroniste de la première heure dont le nom n’a pas été cité par le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, jeudi 11 janvier lors de l’annonce de la composition du gouvernement de Gabriel Attal.

Qu’en sera-t-il en définitive de la fonction publique dans le nouveau gouvernement ? “Ce ne sera pas un ministère diminué car il y a un projet de loi important à porter”, répond-on à l’Élysée, où l’on confirme que la réforme de la fonction publique reste toujours bien au menu de l’exécutif. Ministère de plein exercice, ministère délégué ou secrétariat d’État, les tractations battent leur plein en coulisse, tout en sachant que le Président a voulu un gouvernement resserré après dix-huit mois de critiques adressées à la précédente équipe, jugée pléthorique. Les équilibres politiques au sein du gouvernement Attal, jugé très droitier depuis son annonce le 11 janvier, pourraient aussi jouer. 

Dans l’attente du discours présidentiel

Pour l’heure, la position de l’Élysée et de Matignon ne semble pas arrêtée. Au Château, quoi qu’il en soit, on assure que le sujet de la fonction publique ne sera pas négligé, pas plus que le ministre qui en aura la charge. Ancien patron du parti présidentiel, député de Paris, issu à l’origine du courant strauss-kahnien, Stanislas Guerini remportera-t-il in fine son bras de fer ? Réponse dans les prochaines heures ou les prochains jours.

Les équipes du ministre sont, en tout cas, toujours au travail à l’hôtel de Rothelin-Charolais, siège du ministère – de plein exercice – de la Fonction publique jusqu’à nouvel ordre. Les mots, ou les silences, que le président de la République choisira lors de sa conférence de presse prévue mardi 16 janvier à 20 h 15 seront scrutés de près à l’hôtel de Rothelin-Charolais.

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Club des acteurs publics

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